mercredi 28 avril 2010

Des Crépy en Valois...


CREPY EN VALOIS - 60800
Population : 14 461 habitants (INSEE 2007) Rang : 586e
Aire urbaine : rattachée à Paris (INSEE 1999)

Aujourd'hui, ce 1er Avril, je décide de partir à quelques encablures de l'Ile de France, à Crépy en Valois, dans l'Oise (60).
En sortant de la gare, ce matin la, à 10h30, je me dis que c'est effectivement une blague (on est le 1er avril). Je me retrouve à la sortie de la gare, dans un endroit tellement moche qu'il est difficile de se dire qu'il y a quelque chose d'intéressant à voir dans cette ville. Je me dirige tout de même vers ce qui s'apparente au centre-ville. Celui-ci est mort à cette heure ci. Je me demande : "Les chômeurs ne sont ils pas levés ou les ouvriers sont ils tous déjà à l'usine?". Un fou chantant à tue-tête dans la rue me tire de mes pensées. Celui-ci à l'air d'être connu dans la ville car personne ne bouge, personne ne le regarde bizarrement (il ne se fait même pas lyncher!! ou va le monde??). Arrivé à un petit croisement, j'entrevois une rue qui tourne sur la gauche, vers la campagne. Je m'y dirige, et débouche sur le Chemin des Remparts. Ca y'est!! J'ai trouvé quelque chose d'historique!! Je me balade devant les remparts, plutôt bien conservés, dans un endroit si tranquille qu'on ne se croirait pas dans une ville de 15 000 habitants. Je fais le tour et m'approche du centre ancien, par une rue très jolie, la rue Goland et je passe sous la Porte Saint Agathe.


La rue Goland


Dans le centre ancien, le calme est vraiment le mot d'ordre. Pas un bruit de voiture, que le gazouillis des oiseaux. Vraiment bluffant un tel calme. Les rues du centre-ville sont vraiment sympathiques, toutes du même style, provenant certainement de la même sorte de pierre. Personne dans les rues pour mon plus grand bonheur. Chose étonnante dans cette ville ancienne, la plupart des maisons et immeubles sont de petites constructions, le plus souvent ne dépassant pas deux étages.


Rue du centre ancien


Une rue me permet de quitter le centre ancien, et m'amène à l'extérieur de la ville. De la, j'ai une bonne vue sur des remparts, l'Église Saint Denis ainsi qu'une sorte de parc se trouvant devant les remparts. Je reviens alors vers la ville, et me dirige vers l'Église Saint Denis, qui me tend les bras. Et la c'est une déception. Elle qui semblait impressionnante de loin, s'avère finalement petite et mal placée. Derrière moi, en regardant vers l'Église, se trouve les restes de l'Abbaye Saint Arnoul fondée en 1006 pour protéger les reliques de Saint Arnoul. Celle-ci n'étant ouverte que le dimanche, il m'a donc été impossible de la visiter. Dommage...


Une partie des ruines de l'Abbaye Saint Arnoul et l'Église Saint Denis


Après avoir quitté les deux monuments religieux, je flâne à nouveau dans le centre ancien, je passe devant le Musée de l'Archerie et du Valois (fermé lui aussi...) et me dirige vers la dernière curiosité et pas des moindres, la Collégiale Saint Thomas de Canterbury. Édifiée en 1182, elle servit de poste d'observation aux anglais lors du siège de la ville en 1432. Il s'agit d'une église dont il manque l'un des deux clochers, l'autre culminant à 50 mètres. Il s'agit d'une superbe oeuvre, bien que l'état de conservation soit plutôt moyen.


Collégiale Saint Thomas de Canterbury


Passons maintenant à ce qui fâche. N'oublions pas qu'il s'agit la d'une ville ouvrière, proche du Nord de la France, avec donc tout ce qui va avec. Une ville donc peu dynamique, avec des commerces plutôt morts et deux quartiers vraiment distincts, on peut même parler de 2 Crépy en Valois : Une partie historique et plutôt sympathique et une autre partie partie complètement décrépie et très laide vers la gare. D'où le jeu de mots du titre...

En conclusion, il s'agit d'une ville avec un passé assez important, mais qui reste aujourd'hui trop ouvrière pour pouvoir se distinguer. Par ailleurs, la campagne aux alentours n'est pas jolie.


Remparts









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mardi 6 avril 2010

Jeu, Sète et Match...


SETE - 34 200
Population : 43 636 habitants (INSEE 200è) Rang : 157e
Aire urbaine : 66 177 habitants (INSEE 1999)

Août 2009, nous décidons d'aller voir le soleil de la Méditerranée pour une petite semaine de vacances. N'ayant ni permis de conduire, ni voiture, le choix se restreint considérablement. Les critères de sélection de la ville étaient donc les suivants : présence d'une gare SNCF, proximité de la mer, différents loisirs à faire et ville de taille assez importante. Nous trouvons finalement une location dans l'Hérault, à Sète, premier port de pêche de la Méditerranée et 11eme port français. Avec ses 40 000 habitants, il s'agit d'une ville majeure du département disposant de nombreux atouts que je développerais au fil de cet article.

Après plusieurs heures de train, nous arrivons en gare de Sète. A peine sortis du TER, une chaleur moite et étouffante nous assaillit. Pour nous, petits parisiens, c'est un véritable choc! Après avoir rencontré nos logeurs et visité la maison, nous décidons d'aller faire un petit tour dans le centre-ville et à l'Office du Tourisme. La chaleur est au rendez-vous et ne nous lâchera pas de la semaine. Après une courte prise de connaissance de la ville, des activités et curiosités nous rentrons et préparons notre programme du lendemain.


Canal Royal de Sète, dans le centre ville


Et le lendemain, nous décidons d'aller flâner dans le centre ville et d'aller voir les jeunes jouteurs. Eh oui car nous sommes tombés en pleine semaine des joutes de la Saint Louis, si célèbres et si importantes dans la culture sétoise. J'explique pour ceux qui ne connaissent pas le principe des joutes. Deux bateaux à rames qui se croisent avec une plate-forme en avancée sur l'eau (celle-ci est à l'arrière du bateau). Sur cette plate-forme, un jeune jouteur tient une lance qu'il doit garder sous l'aisselle et tenter de frapper dans une partie spécifique du pavois (bouclier) de son adversaire dans le but de le faire tomber à l'eau. Des juges sont la pour décider si le coup porté est valable ou non et peuvent prononcer une disqualification. Plusieurs passages sont effectués jusqu'à ce que l'un des participants tombe à l'eau ou que les juges prononcent la disqualification de l'un des participants. J'espère avoir été assez précis et synthétique à la fois.


Bateaux et jeunes jouteurs se préparant à se croiser et à attaquer


L'entrée en lice des jeunes jouteurs marquait l'ouverture des joutes de la Saint Louis. Une fanfare composée de trompettistes et des participants a donc traversé la ville pour se rendre au canal royal où à lieu la compétition. En regardant les petits jouteurs, on sent l'envie, la détermination dont ils font preuve, et la tristesse lorsqu'ils perdent. Il faut également noter que les joutes sont fondées sont des valeurs exemplaires : fair-play, respect de l'adversaire et courage. Des valeurs qu'on voit de plus en plus rarement au sein de la société française.


Jeune jouteur tombé à l'eau après un combat


Après avoir passé la journée dans les gradins et vu de nombreuses catégories de jeunes s'affronter, nous décidons de rentrer au gîte, faire un peu les cons dans la piscine (hey, c'est les vacances!!). Le lendemain, nous décidons de prendre les petits chemins de forêt pour aller voir le cimetière où repose le plus célèbre chanteur sétois, Georges Brassens, véritable icône là bas. Le chemin pour y aller est magnifique car il se trouve un peu en hauteur, et nous permet d'avoir une vue splendide sur l'étang de Thau. Le bleu intense du lac et le vert des feuillages donnent un rendu superbe.


Vue de l'étang de Thau depuis la forêt des Pierres Blanches


Après avoir traversé la forêt des Pierres Blanches et être redescendus vers la ville, nous avons trouvé ce que nous cherchions : le cimetière Le Py dans lequel est enterré Georges Brassens. Après avoir pas mal galéré à travers les tombes pour trouver celle de Georges Brassens (rien ne ressemble plus à une tombe qu'une autre tombe), nous tombons finalement sur un panneau qui indique celle de Brassens. Encore quelques minutes de galère (on trouvait plus les panneaux indicateurs), et nous voila devant la tombe de l'illustre chanteur, un peu gênés de la prendre en photo (on est dans un cimetière tout de même).


Tombe de Georges Brassens dans le cimetière Le Py


Nous quittons ensuite le cimetière pour nous diriger vers le quartier des Quilles, un quartier très excentré du centre-ville, plutôt récent. Bordé par la mer, c'est un endroit sympathique bien qu'assez éloigné du centre. Nous nous posons sur la plage, testons un peu la mer (plutôt froide malgré que ce soit la méditerranée). De la plage, il nous était possible de voir le Mont Saint Clair.


Vue du Mont Saint Clair depuis la plage de la Corniche


Après avoir profité de la plage, mangé une petite glace à la terrasse d'un café, nous rentrons au gîte complètement épuisés.
Le lendemain, après avoir profité de la journée pour ne rien faire, une grosse fin de journée est prévue : L'ascension du sommet le moins haut du Mont Saint Clair. Bien que celui-ci ne s'élève qu'a 175 mètres de hauteur, le chemin pour y accéder est très difficile. Essayez de gravir un chemin très pierreux qui monte beaucoup avec des tongs!! Nous l'avons fait! 45 minutes de marche tranquille et nous voila au sommet. De la, la vue sur la plage de la corniche qui relie Sète à Agde est absolument magnifique et le panorama qui s'étend à os yeux avec la mer d'un côté et l'étang de Thau de l'autre avec au milieu la plage est une vision splendide. Difficile de s'arracher la contemplation de cette merveille.


Vue de la plage de la corniche et des vignobles depuis le Mont Saint Clair


Mais le soleil commence à se coucher, nous décidons donc de redescendre rapidement. En tentant de prendre des photos du soleil couchant, je m'aperçois que le soleil descend à vue d'œil. Quelques secondes auparavant, je le vois dans mon écran d'appareil photo, quelques secondes après, il a disparu derrière les arbres... Bluffant!! La descente étant plus rapide que la montée, nous arrivons de nuit, mais sans se perdre dans la forêt (j'avais semé des chips de toute façon...).


Soleil couchant sur l'étang de Thau


Le lendemain, nous décidons d'aller au point culminant du Mont Saint Clair. Nous reprenons le même chemin, mais cette fois prenons le chemin des Pierres Blanches qui nous emmène donc au sommet du Mont Saint Clair. Contrairement à l'autre sommet, de ce point de vue la, nous voyons la ville dans tout son ensemble, encadré par l'étang de Thau d'un côté, et la mer de l'autre. Nous visitons la petite chapelle et la Croix, avant de retourner au premier sommet. Nous nous installons à une petite guinguette et mangeons de délicieuses saucisses et poulet grillés. Un régal. Nous rentrons de nuit par un chemin routier. La nuit nous permettra d'observer des sortes de petits geckos.


Vue de la Croix au sommet du Mont Saint Clair


Dernier jour, avec la visite complète du centre-ville. Les canaux, et particulièrement le Canal Royal, le plus beau et le plus grand de tous. Détour ensuite par le Théâtre Molière, à l'architecture classique mais différente du reste de la ville. Nous allons ensuite voir le Théâtre de la mer, un ancien fort construit par Vauban (capacité 2000 places avec vue sur la mer en toile de fond) et nous nous incrustons dans une sorte de fête. Devant l'impossibilité de gratter un peu à bouffer, nous repartons.
Nous nous rendons ensuite au môle Saint Louis, qui accueille le feu construit en 1948.


Le Canal Royal et, au fond, le Mont Saint Clair

Pour terminer, visite de l'Espace Georges Brassens, musée crée à sa gloire comprenant de nombreux objets lui ayant appartenu, guitares, feuilles de brouillons de chansons ainsi que des casques audio ou on peut l'entendre parler (pas de l'au-delà, des voix enregistrées) Intéressant et permet de mieux découvrir l'homme bien qu'il était et ses chansons.
Nous visitons ensuite le MIAM, Musée International des Arts Modestes. Des décors en vitrines crées par des récupérations d'objets du quotidien. Génial et cela rappelle vraiment des souvenirs (les emballages de bonbons, gâteaux, les figurines de jeux, petites voitures...) A ne pas rater en allant à Sète!!


Quai de Lattre de Tassigny


Sète est vraiment une ville typique du Sud. Les gens vivent torse nu, l'ambiance est très méditerranéenne. On regrettera que certains endroits de la ville soient très délabrés (certaines maisons tombent presque en ruine) et les rues sont très sales. On trouve facilement de quoi s'occuper et la présence du Mont Saint Clair, vous fait être à la campagne tout en étant en ville. On notera que le soir, beaucoup de motos roulent en ville, et cela fait un bruit infernal. Le réseau de bus est assez limité, notamment dans les heures de passage de ceux-ci.


Le Théatre de la Mer









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Il est où ton Château Thierry?


CHATEAU THIERRY - 02 400 -
Population : 15 359 habitants (INSEE 2007) Rang : 565eme
Aire urbaine : 32 401 habitants (INSEE 1999)

Comme son nom l'indique, on s'attend effectivement à trouver un château dans cette ville de 15 000 habitants du sud de l'Aisne (02). En sortant de la gare ce jour là (j'étais tout seul), j'avais donc dans l'idée de voir un château, ou du moins les vestiges d'un château. En remontant vers le centre-ville au feeling (c'est ma méthode d'orientation préférée), on a pas vraiment l'impression d'être dans une ville aux forts accents historiques. Après avoir franchi la Marne et avalé les rues Carnot et du Général de Gaulle, on débouche sur la place de l'Hôtel de Ville, malheureusement gâchée par un grand parking central. Le tout est plutôt bien fleuri avec des géraniums aux balcons de l'Hôtel de Ville et sur la statue en forme de zgeg. Le tout est plutôt joli, d'autant que derrière, on peut d'ores et déjà apercevoir les remparts de l'ancien château.


Place de l'Hôtel de Ville de Château-Thierry


Il est alors temps de monter l'escalier menant aux ruines du château. Une centaine de marches plus tard, me voila sur le chemin des remparts et la vue sur la ville commence à être déjà sympathique. Le chemin est désert, le temps est doux, on se sent bien, calme, apaisé. Les remparts majestueux bien qu'en partie détruits, se dressent devant moi, fiers de leurs 900 ans d'âge. Devant eux, on pense à ce qu'ont dû endurer les hommes pour transporter ces lourdes pierres les unes sur les autres.


Anciens remparts et tour datant du XIIe siècle


Quelques minutes plus tard, la Porte Saint Jean se trouve devant moi, m'invitant à entrer dans l'enceinte du château. Passant sous cette porte datant du XIVe siècle, je remarque d'anciennes geôles (j'imagine parfaitement l'horreur que d'être enfermé dans ces souricières, attendant un éventuel jugement voire la peine de mort). Une légère montée et me voila effectivement dans l'enceinte du château. Celle-ci est très grande, et des arbres ont repoussé dans les ruines inutilisées.


Porte Saint Jean


Je m'approche alors des remparts, et jette un coup d'œil à la vue. Celle-ci est superbe, on aperçoit toute la rive gauche de la ville et même la plaine picarde aux alentours. On comprend mieux pourquoi le château fut construit à cet endroit précis. Depuis le château, il est donc facile de repérer l'assaillant et d'avoir le temps de préparer sa défense. Malheureusement excepté les remparts, les tours et les portes, il ne reste rien du château majestueux qu'était ce château dont le premier donjon (qui n'existe plus aujourd'hui) fut construit au VIIIe siècle par le grand Charles Martel. Il est à noter que la ville de Château Thierry porte ce nom car le château fut construit pour le roi Thierry IV.


Vue de la rive gauche de Château Thierry et de la plaine picarde

Un petit tour de l'autre coté des remparts pour admirer la vue sur la rive droite de la ville et sur l'église Saint Crépin. On aperçoit également le Monument Américain au fond, que je n'ai malheureusement pu aller voir, mes pauvres jambes n'ayant pu me conduire si loin.


Vue de la rive droite de Château Thierry


La journée avançant à grands pas, je prends la direction de l'Église Saint Crépin, qui du haut de ses 36 mètres surplombait les maisons avoisinantes. Une petite déception cette église. Bien qu'elle ait un passé plutôt fourni, elle n'est malheureusement pas très jolie, et pas véritablement bien conservée. Un petit passage ensuite par les rues piétonnes plutôt banales, je me dirige vers la Maison, du natif de Château Thierry le plus connu, Jean de la Fontaine. Et évidemment, comme à Chartres, la chance semble être ailleurs qu'avec moi. La maison de Jean de la Fontaine est en travaux, je ne pourrais donc pas me targuer d'être entré dans la demeure du roi des fables. Je me consolerais avec la statue du fabuliste, proche de la Marne et bien fleurie.


Statue de Jean de la Fontaine


Pour résumer, Château Thierry est une ville sympathique où les gens semblent plutôt gentils et ou règne une bonne ambiance. Le patrimoine historique est intéressant mais peu fourni malheureusement, excepté le château. Enfin, sa proximité de Paris, tout en restant une ville importante de province en fait une valeur sûre pour l'exode rural des parisiens.









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lundi 5 avril 2010

Disneyland Paris-ci la monnaie...



Eh oui nous sommes des victimes de la pub!! Après une campagne de pub entendue à la radio vantant une offre promotionnelle démente, nous décidons d'offrir notre argent au business de Mickey en nous rendant à Disneyland Paris. Un trajet d'une heure et nous voila devant les grilles du parc fouillés par un vigile qui vérifie si une bombe ne s'est pas glissée dans notre pique-nique (on sait jamais).

Passée la fouille du sac et la queue aux caisses, nous entrons dans le monde merveilleux de Mickey. Quand à savoir ce qui est le plus merveilleux dans ce parc, je me pose la question : Est ce les jolies maisons reconstituées pour attirer le client, les photos avec Mickey à prix prohibitif ou les photos du client mort de trouille en pleine descente de son attraction? Ou alors le menus méga-Mickey du restaurant à un prix presque deux fois supérieur à celui des enseignes de fast-food bien connues, pour la même quantité?

Sans prêter attention d'abord à ces machines marketing de guerre, nous nous rendons aux premières attractions. A 9 heures du matin, il n'y a pas foule et cela nous permet d'attaquer quelques attractions sans trop de monde. Nous nous baladons ensuite dans le parc, et il faut bien reconnaître que les paysages reconstitués sont plutôt réussis. L'entrée fait penser à une petite ville sympathique avec ses maisons colorées sur la rue principale débouchant sur le fameux château symbole de Disneyland Paris, l'île des pirates en forme de crâne, l'île de la mine ou des anciennes maisons à pans de bois, tout est fait pour qu'on se sente bien. Des petites cascades artificielles, et un grand lac tout aussi artificiel embellissent encore le paysage.


Ile des Pirates et Bateau


Parlons un peu des attractions, car c'est notamment pour elles que nous sommes là. Dans l'ensemble, elles sont réservées à un public jeune, avec des petites marionnettes, des personnages aimés des enfants et des petits tours en bateau... Des musiques pour enfants qui vous restent dans la tête pendant 3 jours ("It's a smaaal world nanananana... eh merde ca y'est !!). Le reste est composé d'attractions à sensations (montagnes russes), de balade ou à simplement à regarder. Pour les grands, il n'y a pas grand chose, mais les petits y trouveront leur bonheur.


Ile au milieu du lac qui accueille une attraction


Pour résumer, Disneyland Paris est un endroit sympathique où emmener ses enfants (prévoyez de l'argent sur votre compte vous ne ressortirez des boutiques de souvenirs les mains vides), mais où la queue à certaines attractions est parfois décourageante. On regrettera l'aspect trop commercial et plumeur mais les reconstitutions de divers endroits sont très sympa. Un coup de coeur pour le "Train de la Mine", une montagne russe vraiment extra qu'on ne se lasse pas de faire et refaire.


Petite impasse dans le "Centre-ville"









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dimanche 4 avril 2010

Et au Millau, coule un viaduc...


Revenons en arrière. Dans le chemin nous emmenant à Montpellier, nous avons fait un passage obligé, et donc un arrêt obligatoire par le viaduc de Millau. Cet ouvrage majestueux, permettant de franchir la vallée du Tarn sans passer obligatoirement par la ville de Millau dans l'Aveyron était critiqué par les écologistes car il défigurait le paysage. On ne peut pas vraiment leur donner tort, mais on ne peut que s'incliner devant la prouesse technique réalisée par Eiffage.

Ce monstre de 2500 tonnes de béton et d'acier fut commencé en 2001 et terminé en 2004. Trois années de travaux qui ont accouché d'un beau bébé de 2 kilomètres et demi de long, de 343 mètres de haut (haubans compris) qui est aujourd'hui le plus haut pont du monde. Il fut conçu pour résister à des vents de plus de 200 km/h.


Vue sur le Viaduc de Millau


A l'entrée du viaduc, un parking a été crée avec un point de vue pour observer le viaduc et le panorama de la vallée du Tarn qui s'offre au spectateur. Les paysages sont grandioses, les champs, les gorges du Tarn, la vallée... Millau est également visible depuis ce point d'observation. Tout ceci vaut le coup d'œil.


Vue de Millau depuis le panorama


Voila 20 minutes durant lesquelles on réfléchit aux prouesses que sont capables de réaliser les hommes, en se disant que le meilleur de ce que peut nous offrir la technologie est encore devant nous...


Vue de la vallée du Tarn









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Saint-Ouen : Trop beauf pour être vrai...


SAINT OUEN - 80 610 -
Population : 2 076 habitants (INSEE 2007) Rang : -
Aire urbaine : -

En ce jour d'août 2009, nous nous sommes rendus dans la maison de campagne de mes beaux-parents, dans un petit village nommé Saint-Ouen (pas celui du 93 faut pas abuser non plus...), 2 000 habitants, un tabac, une boulangerie, un épicier, une bibliothèque ,un vieux cinéma et un magasin bizarre de vêtements. Pour l'animation, il faudra repasser. Cela dit, pour moi qui n'avait jamais mis les pieds plus haut que Cergy-Pontoise, ce fut une découverte.

L'architecture tout d'abord : des maisons de briques rouges pour la plupart, le plus souvent collées les unes aux autres. Les fameux corons sont légion dans cette ville. Il est vrai qu'aujourd'hui, vivre dans un coron n'implique pas la même chose qu'auparavant (aujourd'hui si on habite dans un coron, on travaille pas forcément dans la mine de charbon du coin), beaucoup de gens y vivent encore. Il semblerait que la brique était un matériau courant dans cette partie de la France. En effet, toutes les constructions étaient réalisés dans ce matériau. Dans ce village, qu'il s'agisse du château d'eau, de l'ancienne gare ou bien de l'ancienne usine, toutes celles-ci sont réalisées en briques (rouges). La ville est bien fleurie, ce qui l'embellit un petit peu, mais pas de quoi faire oublier qu'il s'agit d'une ville assez pauvre du nord de la France.


Centre-ville de Saint Ouen


Ensuite, les gens : Qui a dit que les gens du Nord étaient accueillants et hospitaliers? Pour le peu qu'on en a rencontrés, il semblerait que dire bonjour ne soit pas une coutume locale. En effet, il faut provoquer le bonjour pour espérer que les habitants nous saluent. Est ce une animosité envers les Parisiens qui viennent "coloniser" le village? Je l'ignore. Je n'épiloguerais pas non plus sur leur accent prononcé (pour le peu que j'ai pu l'entendre) ou sur les jeunes du coin (dans la lignée de leurs prédécesseurs).


Petit cours d'eau dans la ville


Le patrimoine : quasi-inexistant, si ce n'est une église blanche au centre de la ville. Un ancien château d'eau et une ancienne gare SNCF, et la Chaussée Brunehaut, ancienne voie romaine (qui ressemble à un vulgaire chemin de campagne mal entretenu).

Pour résumer, pas grand -chose à se mettre sous la dent dans ce petit village picard. Cela reste toujours intéressant pour qui n'a jamais vu de corons (c'était mon cas), cela permet de se rendre mieux compte de ce que c'était. Et puis, on a plus l'air stupide en entendant la chanson de Bachelet après...


Eglise Sainte-Fatima et monument aux morts









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vendredi 2 avril 2010

Très Orléans...



ORLEANS - 45 000 -
Population : 116 490 habitants (INSEE 2007) Rang : 32eme
Aire urbaine : 263 292 habitants (INSEE 1999)


En ce week-end de Saint Valentin ,ma chérie m'a fait la surprise de m'emmener en week-end à Orléans. Train, Hôtel, Petit déjeuner, le grand jeu quoi...
Orléans, capitale de la région Centre et préfecture du Loiret, avec ses 120 000 habitants est une ville au patrimoine riche. J'ai pu m'en rendre compte durant ce week-end.
Dès notre arrivée dans la ville, direction la boutique pour acheter les tickets de transport (3,50 € pour le week-end, tarif vraiment bien adapté). On pouvait voir le tramway sillonner le centre-ville, et qui se fondait assez bien dans le tissu urbain. Après avoir vu à l'Office de Tourisme ce qu'il y avait à voir, nous nous décidons pour une visite guidée que nous ne regretterons pas. En effet, la guide nous emmena dans des endroits dans lequel le citoyen lambda (pas lambada) n'avait pas le droit de pénétrer et ne soupçonnait même pas l'existence. Ma chérie fut désignée pour ouvrir la trappe se trouvait sur la place du Martroi qui nous a fait descendre plusieurs mètres sous terre et nous a permis de voir l'ancienne Porte Bannier, bien conservée.


Porte Bannier sous la Place du Martroi


Nous avons continué la visite dans le centre-ville ancien ou la guide nous a expliqué l'histoire des maisons de façon ludique. Nous avons évidemment étudié ensemble la Cathédrale Sainte Croix d'Orléans. Celle-ci a été plusieurs fois construite et détruite. C'est en 1601 qu'elle est reconstruite pour la dernière fois, et la construction s'achève en 1829 pour être ce qu'elle est aujourd'hui.
La Cathédrale souffre d'un défaut de notoriété. En effet, celle-ci n'était pas aimée, car à l'époque, celle-ci a été financée par le roi Louis XIV, qui a souhaité faire apparaître des signes de la royauté sur la cathédrale (notamment les deux couronnes au-dessus des deux tours). Aux yeux des fidèles et des ecclésiastiques, celle-ci ne représentait que trop peu la foi, et trop le pouvoir du Roi. A noter que la cathédrale culmine a 88 mètres de hauteur. A l'intérieur, de magnifiques vitraux retracent l'histoire de Jeanne d'Arc depuis sa révélation jusqu'à ce qu'elle soit brûlée vive. Splendides!!


Cathédrale Sainte Croix d'Orléans


Nous nous sommes ensuite rendus à l'Hôtel Groslot, qui accueillait anciennement l'Hôtel de Ville. Un bâtiment sympathique à l'extérieur, avec une façade en briques rouges. Et nous avons eu le privilège de pouvoir visiter l'intérieur du bâtiment, vraiment raffiné. Nous avons entre autres vu l'ancienne salle du Conseil Municipal. Vous verrez la photo exclusive de l'ancienne salle du Conseil Municipal.


L'Hôtel Groslot



Ancienne salle du Conseil Municipal


En fin d'après-midi, une visite des endroits important de la ville, notamment la Place du Martroi, où trône au milieu la Statue en bronze de Jeanne d'Arc sur son cheval. Celle-ci est véritablement l'icône de toute une ville. La statue fut réalisée par Foyatier en 1855 et mesure 4,40 mètres de haut.


Statue de Jeanne d'Arc sur la Place du Martroi


Le lendemain, direction l'autre rive de Loire pour obtenir une vue de la vieille ville. Et nous ne sommes pas déçus. Après avoir franchi le long pont du Maréchal Joffre, nous voici de l'autre côté de la Loire, fleuve majestueux dont le débit est impressionnant. Un petit tour par la Place de Domrémy avec son monument aux morts et le presbytère Saint Marceau.


Place de Domrémy


Et comment se targuer d'avoir vu Orléans sans faire un tout par la Maison de Jeanne d'Arc (en fait elle ne lui appartenait pas et elle n'y a passé que 10 jours mais pour eux c'est "sa" maison), transformée en musée. Celle-ci appartenait à Jacques Boucher, et Jeanne d'Arc y fut logée du 29 avril 1429 au 9 mai 1429. L'entrée très abordable, nous permet de voir de petites maquettes très sympa, un petit film et des documents de l'époque relatant les aventures de la Pucelle. On en fait vite le tour, mais après on peut se dire qu'on a posé ses pieds la ou Jeanne d'Arc a posé les siens presque 600 ans auparavant (ca fait quelque chose quand même).


Maison de Jeanne d'Arc


Petite balade ensuite sur les bords de la Loire, jusqu'au Pont de l'Europe (jamais atteint, il paraît pas si loin de la ville). Retour en ville, une vue des différents monuments de la ville de nuit (ca rend plutôt bien) et il et l'heure de prendre le train dans la gare de style architectural très moderne.
Un week end génial à remettre au plus vite!!! Merci trésor!!


Pont de l'Europe sur la Loire


Cathédrale Saint Croix de nuit









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